Etat des lieux des projets en France
24 projets ont été pré-labellisés par l’État à l’été 2024, largement au-delà des prévisions qui témoignent de l’espoir immense qui s’est levé dans nos territoires autour de ces projets et bien au-delà des clivages politiques.
Le moment est venu d’enclencher une dynamique collective dans laquelle se reconnaîtront les différents acteurs porteurs de cette vision, les autorités publiques concernées : en premier lieu l’État et les autorités organisatrices de la mobilités, les citoyens et le mouvement associatif, les acteurs industriels des mobilités.
Les conditions nécessaires
à la réussite des projets rer
Plusieurs conditions nous semblent dès maintenant devoir être remplies de façon à atteindre l’objectif de 10 à 15 RER métropolitains dans les grandes agglomérations dans les années qui viennent :
L’élaboration entre les Autorités Organisatrices de la Mobilité (A.O.M.) concernées et l’État d’une vision commune autour de ces projets, et sa mise au débat dans un calendrier accéléré.
La définition d’un cadre juridique permettant la réalisation des projets dans des délais maîtrisés et de ressources financières nouvelles pour en financer l’investissement et le fonctionnement.
Dans l’immédiat, la mise en place au sein de l’État et de la SNCF des structures capables d’animer la mise en œuvre de l’ambition partagée de la Nation pour la mise en place des RER métropolitains.
MAIS ÉGALEMENT
Mais également la définition des différentes étapes de la mise en œuvre des projets :
La possibilité fréquente d’un choc d’offre en utilisant les capacités actuelles de l’infrastructure ferroviaire d’ici 2025,
Une desserte au quart d’heure sur les principales branches des étoiles ferroviaires au plus tard en 2030,
Là où des opérations majeures d’infrastructures sont nécessaires, les mener dans un délai de 10 à 12 ans,
Un programme d’accompagnement multimodal à engager au plus vite : pass tarifaires, information multimodale en temps réel, intermodalité avec les autres transports et avec le vélo.