A l’heure du bilan des Jeux Olympiques, les commentateurs notent le sans-faute des transports du quotidien de notre région-capitale, contrairement aux prévisions les plus sombres qui avaient fini par obscurcir les esprits.
Si les trafics à gérer en cette période estivale n’ont jamais atteint ceux des périodes normales, la forte mobilisation des moyens matériels et humains que les acteurs des transports franciliens ont su déployer doit être saluée.
Atteint aussi l’objectif profondément novateur de faire de ces Jeux de Paris, des jeux « sans voitures » : on aura en effet rarement vu aussi peu de voitures, périodes de confinement comprises, dans notre capitale colonisée par les vélos, les piétons et les transports.
Côté transports publics, la performance fut aussi et principalement celle du RER, dès lors que la seule des lignes du métro du Grand Paris en service était le prolongement de la ligne 14. Cette performance n’est en rien surprenante, mais elle mérite d’être rappelée tant nous entretenons une relation passionnelle avec ce système qui reste de loin le plus important d’Europe.
Mais, alors que la trêve olympique s’achève, le succès de notre RER francilien ne saurait cacher les interrogations qui persistent sur le déploiement des 24 projets RER en gestation en régions, dont le sort est lié aux choix de la prochaine équipe gouvernementale.
Objectif RER métropolitains rappelle le contenu de la lettre ouverte adressée dès juillet au futur gouvernement et aux responsables politiques de notre pays.
Nous proposons trois mesures d’urgence pour les semaines qui viennent pour que les 24 projets de RER commencent à devenir réalité : préparer avec les collectivités de premiers chocs d’offre fin 2025, prendre les décisions de financement attendues dans le prolongement de celles prises en Île-de-France et mettre en débat les projets.
Trois mesures simples et consensuelles pour que la magie des jeux continue à infuser dans le quotidien de nos concitoyens en régions.